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Alice Endamne

Trois questions...


Écrire, pour qui ? Pour quoi ?

J’écris pour moi d’abord. Je suis une avide lectrice et je suis toujours à la recherche du prochain roman qui saura me tenir en haleine ou qui m’emmènera très loin dans mon imagination. Donc, quand j’écris une histoire, c’est d’abord pour satisfaire ma curiosité de lectrice. Ensuite, je croise les doigts pour que l’histoire plaise aux autres lecteurs autant qu’elle me plaît.
J’écris les histoires que j’aimerais lire. J’ai écrit C’est demain qu’on s’fait la malle parce que c’est un livre que j’aurais beaucoup aimé lire quand j’étais adolescente et que je vivais dans le sud de la France. Ensuite, j’écris pour exorciser les blessures de la vie. C’est une forme de thérapie, je suppose. Mais j’écris surtout parce que j’adore ça. J’adore créer une histoire du début à la fin, définir les personnages, faire réfléchir les gens, les faire rire, les faire pleurer… c’est génial !

Comment écrivez-vous ? Rituels ? Pas de rituels ?
J’ai un petit carnet que je trimballe partout afin d’y prendre des notes. J’avais lu ça quelque part… mais en fait, je m’en sers rarement. La plupart du temps, je prends des notes mentales : les idées arrivent à tout moment de la journée, dans n’importe quelle situation. Ça peut durer quelques jours puis je me mets enfin à l’ordinateur et j’écris.


Quand j’entame un nouveau manuscrit, j’ai toujours la première scène en tête et j’ai une idée générale de la fin de l’histoire. Le milieu, cependant, reste un mystère que j’élucide au fur et à mesure que j’avance. Je n’ai donc pas de plan détaillé de toute l’histoire.  Quand je connais déjà le contenu d’une scène particulière, je peux l’écrire en quelques heures, voire quelques jours. Mais quand je ne sais pas exactement où va une scène particulière, j’imprime tout le manuscrit en cours, je le relis (et bien sûr je le corrige en même temps) et une suite logique finit par se dessiner dans ma tête. Cela prend du temps mais c’est toujours un processus satisfaisant pour moi.
Je peux passer plusieurs semaines sans toucher à un manuscrit et quand je suis enfin prête, je préfère écrire la nuit quand toute ma maisonnée est endormie, ce qui me permet d’ écrire plusieurs heures sans interruption.

Qu'est-ce qu'un « bon » livre pour vous ?

Si j’aime une chanson, je peux l’écouter 10 000 fois par jour. Je ne m’en lasse pas du tout. Pour un livre, c’est une expérience complètement différente. Un livre, je ne le lis qu’une seule fois. Si je ne l’apprécie pas, je l’oublie à jamais. S’il me plaît, il reste dans ma tête pour la vie. Comme Eva Luna d’Isabelle Allende, Kindred d’Octavia Butler, The Joys of Motherhood de Buchi Emecheta ou encore Ségou de Maryse Condé.
Ce sont des livres qui m’ont touchée particulièrement. Des livres qui m’ont complètement enchantée par leur réalisme poignant ou leur côté fantaisiste. Des livres qui me rappellent la diversité de la condition humaine : le fait que l’on soit capable d’atrocités mais aussi de choses merveilleuses.
Ou tout simplement que l’on puisse trouver du bonheur dans des choses qui semblent insignifiantes à d’autres.


C'est demain qu'on s'fait la malle, roman.
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