23 mai 2013
Plaine Images – Tourcoing
Avec le numérique on est passé d’une économie de l’édition à une économie de l’attention. Dans la première, l’auteur crée son texte, l’éditeur le valide, le formate et le diffuse. Dans ce schéma, l’auteur et surtout l’éditeur a l’impression de maîtriser le processus. Dans l’économie de l’attention, ce sont les industriels de la lecture (Apple Store, Amazon...) qui sont aux commandes. Ils repèrent, analysent, les profils et les envies de leurs lecteurs potentiels (leurs clients) et amènent vers eux des textes (ou autre objet) qu’ils pourraient aimer.
Il n’y a, pour l’instant, pas de modèle économique en édition numérique. Les éditeurs n’ont guère d’autre choix que de passer par « l’industrie de la lecture » (Amazon and C°) pour diffuser.
En l’état actuel de l’art, la lecture numérique (le processus de lecture numérique) ne peut aujourd’hui se substituer à la lecture classique car elle ne permet pas d’associer lecture ET réflexion. (cf. travaux d’Alain Giffard, directeur du groupement d’intérêt scientifique « Culture & Médias Numériques). Son site : http://alaingiffard.blogs.com/
Pour info :
Prévision des ventes de tablettes numériques en France : 6 millions... dont environ 5 % de liseuses type Kindle.
Vous trouverez ici le live tweet, réalisé par la Plaine Images, de ces Rencontres de l’édition numérique : https://twitter.com/plaineimages . Pas mal d’infos ou de liens à récupérer. Hashtag : #EdNum2013