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Loup Zen

en questions...

Écrire, pour qui ? Pourquoi ?
Pour mon plaisir d’abord, pour la vibration intérieure que j’éprouve en écrivant, vibration que je ne retrouve dans aucune autre activité. Si je m’aperçois que je m’ennuie en écrivant une nouvelle, ce qui arrive, je la mets de côté et j’attends de trouver l’angle d’attaque, ou le ton, ou l’état intérieur, qui me permettra d’exploiter la même idée en y trouvant du plaisir, en éprouvant excitation d’esprit ou émotion (le rire étant, pour moi, aussi une émotion). Ceci est ma façon de penser au futur lecteur, pour qui j’écris évidemment aussi. J’ai cette conviction que si j’écris de façon purement technique, comme à l’école on écrit une rédaction, si je fabrique, si je n’éprouve rien en écrivant une nouvelle, le lecteur n’éprouvera rien non plus en la lisant.

Quels sont les trois livres qui vous ont le plus marqué, et pourquoi ?
La légende des siècles, de Victor Hugo. C'est le seul souvenir de mon pater « ce vieillard au regard plein de courroux. »
La femme qui court avec les loups, de Clarissa Pinkola Estes : pour me souvenir que la Femme est l’avenir de l’Homme et que la Louve n’aurait jamais du devenir une femme.
C’est une chose étrange à la fin que le monde, de Jean d'Ormesson… Pour que la mort soit plus marrante. Surtout la mienne.

Trois livres indispensables à lire avant de mourir ?
Un manuel de survie… au cas où.

​Comment écrivez-vous ? Rituels ? Pas de rituels ?
Pas de rituels. AZERTY au garde à vous et en avant : l’aventure c’est l’aventure !

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Qu’est-ce qu’un « bon » livre pour vous ?
Écrit sur un papier adhésif… impossible de s’en détacher.

Écrire peut-il s’apprendre et pourquoi ?
Oui, à condition d’en ressentir le besoin. Montrer du doigt à ses héritiers ce qu’ils devront assumer tout au long de leur vie future... Nous portons sur nos épaules l’héritage des vies passées de nos ancêtres, que nous le voulions ou pas.

Qu’est-ce qu’un « bon » livre pour vous ?
Le mien ! Il est bon, car il traite de recettes de cuisine !





La cuisine des gens du voyage, objet littéraire non identifié.



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